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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 15:52

Quatrième de couverture :

femme de dictateurElles s’appellent Inessa, Clara, Nadia, Magda, Felismina, Jiang Qing, Elena, Catherine… Ils s’appellent Lénine, Mussolini, Staline, Hitler, Salazar, Mao, Ceausescu, Bokassa. Qu’elles soient filles de noces ou grandes bourgeoises intellectuelles, simple passade ou amour passionné, ils les violentent et les adulent, mais se tournent invariablement vers elles. Epouses, compagnes, égéries, admiratrices, elles ont en commun d’être à la fois triomphantes, trompées et sacrifiées. A leurs hommes cruels, violents et tyranniques, elles font croire qu’ils sont beaux, charmeurs, tout-puissants. Car la sexualité est l’un des ressorts du pouvoir absolu, et les dictateurs ont besoin d’enrôler les femmes dans leur entreprise de domination. Elles dirigent parfois dans l’ombre, sous l’égide de leur Pygmalion qu’elles accompagnent jusque dans la mort.

Diane Ducret raconte par le menu les rencontres, les stratégies de séduction, les rapports amoureux, l’intervention de la politique et les destinées diverses, souvent tragiques, des femmes qui ont croisé le chemin et passé par le lit des dictateurs.

 

Je lis rarement autre chose que des romans. D’une part parce que pour moi la lecture est un moment privilégié de délassement, prélude à l’endormissement et qu’un effort intellectuel (minimum dans la lecture d’un essai) pourrait venir perturber un sommeil qui parfois déjà peut être long à venir. Et d’autre part parce que je m’ennuie souvent face à des propos rébarbatifs qui me rappellent trop les bancs de l’école. C’est ainsi que j’ai abandonné un pan entier de la littérature qui aurait certainement pu contribuer à l’amélioration de ma culture générale mais m’aurait aussi peut être fait tomber dans la neurasthénie, avouez que c’eut été dommage.

Pourtant, quand j’ai entendu parler de ce livre, j’ai eu envie de le lire. Et j’ai bien fait parce que voilà un livre qui se lit bien comme un roman. Les trajectoires de vie de ces femmes, qui par amour ont fait le choix du pire, sont abordées de façon convaincante, faisant d’elles des personnages romanesques.

Dans ce premier tome, les dictateurs abordés sont dans l’ordre d’apparition : Mussolini, Lénine, Staline, Salazar, Bokassa, Mao, Ceausescu et enfin Hitler. Huit hommes qui ont fait, ou plutôt défait le Monde. Et à leur côté, pour une nuit ou une vie des femmes (innombrables pour Bokassa) dont certaines ont pu à un moment se croire l’égale du maître (Elena Ceausescu, Jiang Quig). Quelles ont été leurs stratégies pour en arriver là ? Ou pour survivre tout simplement (Catherine Bokassa) ? Comment vit-on quand on doit rester dans l’ombre pour ne pas déplaire (Eva Braun) ?

Un livre très intéressant qui donne un autre éclairage à l’Histoire. Mais, attention, le contexte historique n’est qu’effleuré, car c’est bien de l’histoire personnelle de ces couples dont s’agit, inutile donc de rechercher ici à refaire sa culture historique déficiente. Si on y rappelle (ou apprend pour les moins versés en la matière) que Staline était un des caïds du Caucase dans sa jeunesse, on ne parle pas de Yalta ni du déroulement de la guerre en Europe. Et ce n’est pas grave en soi car la narration permet de lire ce livre comme un roman.   

D’ailleurs cela m’a donné l’envie d’aller fureter un peu du côté du Portugal, pays ô combien méconnu de votre modeste serviteur. Allez, hop direction le Sud !

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