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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 18:53

Nympheas-noirsNymphéas Noirs, Michel Bussi, Pocket, 492 pages

 

Le jour parait sur Giverny.

Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéas, rêve ‘d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…

 

 

La dernière fois que j’ai participé au club de lecture de la médiathèque, j’ai eu ordre de lire ce roman. Pas le choix. Mon ignorance à son sujet, obligeant mes camarades à se taire et ne point converser autour de ce livre. Tant de mystère ne pouvait qu’éveiller ma curiosité. Donc c’est plutôt de bonne grâce que je me suis pliée à cette injonction. Et j’ai lu…

Evidemment, je ne dirai rien de l’intrigue si ce n’est qu’elle nous est présentée comme une enquête policière à plusieurs personnages : le commissaire et son adjoint, l’institutrice et son mari, l’ophtalmo parvenu et ses maitresses, la vieille et son chien, la gamine et son fidèle copain. Tout ce petit monde se croise, vit sa vie, s’aime et se déteste dans un décor de peinture impressionniste. Bon.

Parlons-en du décor…

Les descriptions sont précises. Très précises. Trop précises. Parfois peu utiles à l’histoire, certaines ralentissent la narration. Si la trame n’était celle d’un polar ce ne serait pas gênant, mais l’étalement des connaissances de l’auteur sur le sujet des impressionnistes en général et de Monnet en particulier alourdi le texte et me l’a rendu indigeste. Là, au club lecture, les avis divergents : pour certains, cet aspect n’est pas ennuyeux au contraire, cela leur a permis d’apprendre des choses. Et c’est vrai que si on veut en savoir plus sur le propos, il n’y a pas à hésiter… Pour ma part, je préfère, quand je lis un roman, rester dans le genre sans parasitage. Mais bon, ce n’est que ma préférence (à moi… la la la…)

 

C’est le seul reproche que j’ai à l’encontre de ce livre. L’intrigue est particulièrement bien ficelée, comme on dit. Et l’auteur joue sa partition avec talent : tout se recoupe magistralement, sans une fausse note, ce qui, quand on connait la fin, relève presque du prodige. Je reste admirative devant le travail de relecture pour arriver à un tel résultat !

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