« Avoir cinquante ans, ça change tout.
Quarante-neuf, passe encore, mais cinquante… A cet âge, la vie devient une chose étrange : on se souvient de ce que l’on aurait aimé accomplir, de celui qu’on aurait aimé devenir.
Gabriel Poussin, lui, a quarante-neuf ans, onze mois et trente jours. Entre fiasco professionnel, routine de couple et sentiment d’échec général, il décide du jour au lendemain de tout plaquer. Sa femme, son chalet en bord de Seine, ses bouteilles de vin et ses chats. Et c’est en compagnie du plus improbable des compagnons qu’il va prendre le chemin de ce qu’il s’imagine être la Liberté. »
Quatrième de couverture du livre d'Eric Gilberh
J’ai lu ce livre dans le cadre d’un partenariat BoB avec les éditions Arhsens. Je ne me souviens plus de la raison pour laquelle j’avais opté pour ce livre. Peut-être le terme de Massaï qui me rappelait de bons souvenirs (voir le billet sur Urban Massaï, Andras, si tu me lis…).
Je suis entrée très rapidement dans l’histoire. La narration à la première personne du singulier m’y a d’ailleurs aidée. Cet homme de cinquante ans moins une, faisant le bilan de sa vie personnelle (il vit à coté de sa femme) et professionnelle (il est concepteur de jeux de société à l’ère des consoles DS et autres) ne peut pas laisser indifférent.
Le rythme est rapide, l’histoire se déroule sur deux jours. En 48 heures, la vie de Gabriel Poussin bascule. Et, nous avec lui.
C’est drôle sans être hilarant, il y a du suspense sans être un thriller, des sentiments et de l’émotion sans être un roman d’amour.
Pourtant, je me suis assez vite lassée de ce personnage larmoyant. Les répétitions m’ont gêné. Je comprends bien que notre personnage soit perdu. Mais ses retours pleurnichards sur sa vie avec son « Henriette adorée » à n’en plus finir…
Heureusement, sa rencontre avec Titan a relancé mon intérêt. Surtout que fidèle à mon habitude, j’avais lu les dernières pages du livre, et je voulais savoir comment il avait réussi à ce mettre dans cette situation.
Je n’ai pas très bien compris la fin et la réplique d’Henriette « pour la mère de son enfant, oui » me laisse perplexe, je ne comprends absolument pas comment il en arrive à la conclusion qui est la sienne… Mystère…
Autre chose également qui me laisse un doute : Gabriel fait référence à des origines Antillaises puis Africaine, mais je n’ai pourtant pas eu d’indice m’indiquant qu’il fût homme de couleur… Le doute reste.
Bon à part ces petites interrogations, j’ai quand même passé un bon moment. Ce livre se lit rapidement et m’a donné envie de me replonger dans Kessel… mais, je ne vous dirai pas lequel de ses romans…
Petite réflexion à l’intention de l’éditeur cette fois : la couverture souple n’est pas pratique, elle a tendance à s’enrouler ce qui est très désagréable.
Je remercie
et
Et pour les curieux, voici ce qu'en ont pensé Mélanie, Perséphone et Pyraustha