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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 17:13

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Challenge de l'été suite : c’était au tour d’un livre dont le titre comportait un nom de lieu. J'avais celui là sous la main et je retardais le moment pour me plonger dedans. En fait il ne m'inspirait pas. Je trouvais le personnage de la couverture triste et je m'étais fait l'idée de trouver un récit sur les bas fonds de Chicago que j'associe toujours à Al Capone (merci Eliot Ness!). La longue quatrième de couverture était pourtant alléchante :

« Après son formidable récit autour d’un immeuble du Caire, L’Immeuble Yacoubian, Alaa El Aswany nous entraîne vers un nouvel univers romanesque en déplaçant son regard jusqu’à Chicago. C’est en effet dans cette ville mythique et sulfureuse qu’il a choisi de recréer une little Egypt en exil, s’inspirant d’un département de l’université de Chicago qu’il a lui même bien connu lors de ses années de formation américaines.

Avec son art de camper de multiples personnages et de susciter des intrigues palpitantes, El Aswany compose un magnifique roman polyphonique. D’un chapitre à l’autre, il entrecroise des vies qui se cherchent et se perdent dans les méandres du monde contemporain, des existences meurtries d’avoir été transplantées dans un univers à la fois étrange et étranger, quel que soit le désir parfois de s’identifier à l’American way of life.

L’Egypte est là, en plein cœur d’une Amérique traumatisée par les attentats terroristes du 11 septembre. Alors que la visite officielle du président égyptien à Chicago est annoncée, le système policier de l’ambassade se met en branle, orchestré par le redoutable Safouat Chaker, qui contrôle et surveille tous les Egyptiens vivant en Amérique. Complot, manipulation, protestation de liberté et soumission au pouvoir, bravoure et lâcheté… - le livre reprend, avec cette dimension politique, l’ampleur d’un ambitieux roman exprimant le monde dans la douceur de ses rêves comme dans la violence de ses contradictions.

Alaa El Aswany confirme ainsi son talent et s’affirme comme un des grands écrivains arabes contemporains. »

 

Après lecture de ce roman, je dois reconnaitre que l’avis de l’éditeur sur la qualité de l’écriture de l’auteur n’est pas surfait. J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à le lire.

J’ai beaucoup aimé découvrir l’Egypte à travers le regard de ses étudiants, leurs difficultés à vivre loin de leur patrie mais aussi leur choix, dans un autre temps, de rester en Amérique, reniant leurs origines. Plusieurs portraits d’expatriés possibles, plusieurs vies vécues ou à vivre, tout ça sur un fond de revendications politiques et sociales.

J’ai passé un moment agréable. Mais… parce qu’il y a un « mais ». Mais, la mise en page est touffue, ce qui rend la lecture un peu fatigante et le format du livre m’a déplu (bon, vous me direz que ce n’est pas très important, sauf que moi je lis au lit et allongée, alors si le format est important pour éviter les torticolis et crampes dans les bras). Les paragraphes sont longs et les pages peu aérées. Je trouve aussi que la fin me laisse un peu sur ma faim. J’aurai aimé poursuivre un peu plus longtemps le chemin avec certains personnages (celui qui s’exprime à la première personne, qu’est-il devenu ?), évidemment, on peut imaginer la suite, et devenir ainsi acteur de l’histoire…

 

 

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commentaires

A
<br /> Bof, bof, alors. C'est vrai que la forme est importante aussi, que ce soit le format, la police d'écriture, la couverture au toucher, les illustrations...<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Oui, dommage car l'histoire est pas mal quand même<br /> <br /> <br /> <br />

A découvrir !

Visitez le site www.virginielauby.com

Cliquez sur les images pour en découvrir les premières pages... 

hantise

  lemouroir[1]

Edité chez Ex-Aequo , en format numérique aussi !


1ere-couverture-Nannig-copie-1.jpg

Réédité chez Chloé des Lys

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